Publié dans Le métier

La correction professionnelle, en quoi cela consiste-t-il ?

Pourquoi faire appel à une correctrice professionnelle ?

Une majorité de femmes représentent la profession. J’utiliserai donc souvent le féminin pour les nommer.


Si vous avez bien suivi les étapes de la correction, vous comprendrez que nous parlons d’un vrai métier, une formation est d’ailleurs dispensée pour en acquérir les pratiques et le savoir-faire.

L’auteur ou l’autrice s’immerge dans son texte, dans l’histoire et les idées qu’il veut partager avec son lectorat. Il voit le fond, et son œil survole la coquille sans s’y poser. Le regard neuf qu’une professionnelle de la correction portera sur votre écrit aidera à débusquer la petite erreur que vous ne percevez pas tant vous vous attachez au sens. Par ailleurs, une correctrice maîtrise non seulement la langue française, mais elle a en outre reçu une formation en orthotypographie et elle en maîtrise les règles. De plus, elle lit mot à mot, syllabe après syllabe, en ne négligeant ni un oubli ni un doublage d’espaces. Elle a l’œil de lynx dont je vous parlais dans ma présentation. Elle consulte des outils, des ressources terminologiques, elle se concerte avec ses consœurs et confrères dès qu’une incertitude s’empare d’elle. Elle doute toujours et vérifie tout, sans cesse.
L’écrivain crée le contenu, la correctrice le vérifie et le magnifie. Elle en fait un texte irréprochable.

Pourquoi ne pas s’en tenir simplement à un logiciel de correction ?

Je possède, comme beaucoup d’entre nous, un logiciel de correction. Je m’en sers principalement pour la typographie ; il est d’une grande aide pour appliquer les règles pour la ponctuation, les types de guillemets, etc. (article [ici]).
Cependant, un logiciel n’est pas doté du bon sens et se satisfera d’une phrase sans fautes d’orthographe ni erreurs grammaticales. Il ne discernera pas la mauvaise concordance des temps, comme une conjugaison au passé simple qui surgit dans un écrit au passé composé et à l’imparfait ou même au présent narratif. Il ne comprendra pas que la finalité d’un énoncé peut changer à cause d’une virgule mal placée, etc.

Il peut en outre vous pousser à faire des erreurs dans un texte qui n’en comportait pas.
Vous trouverez ci-dessous un aperçu des propositions de correction que je rencontre. Ici, un substantif est confondu avec un verbe à l’impératif :

Voilà quelques raisons qui m’incitent à ne pas faire totalement confiance à un logiciel de correction…


Et toi, Faust, qu’en penses-tu ?

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